mercredi 19 décembre 2007

Intérim à la belge

Ça y est, la Belgique est enfin dotée d’un nouveau gouvernement (aaaaahhhhh)… intérimaire (oooohhhh). 192 jours de négociations auront donc suffi pour mettre sur pied un gouvernement appelé à durer, dans sa configuration actuelle, pas moins de 96 jours ! Le 23 mars prochain, l’ex-actuel-nouveau premier ministre Guy Verhofstadt cèdera en effet sa place à l’ex-formateur Yves Leterme, dont les qualités de dialogue sont telles que son arrivée aux affaires devrait immédiatement entraîner une crise ministérielle de grande ampleur. Bref, de quoi envisager l’avenir avec sérénité...

La nouvelle équipe gouvernementale se caractérise par son homogénéité et son équilibre éminemment harmonieux : PS-MR-CDH-CD&V-VLD, telle est la nouvelle coalition formée pour diriger le pays pendant les trois prochains mois. Je pourrais détailler, expliquer, résumer, mais retenez simplement ceci : avec le CDH et le CD&V (chrétiens-démocrates), la Belgique dispose d’un gouvernement en CDD – CQFD !

mardi 18 décembre 2007

Politique d'expulsion

21 000 migrants ont été expulsés de France en 2007.

C'est une très bonne nouvelle, ça laisse plein de place pour débarasser la Belgique de certains boulets, qui n'auront aucun, mais alors aucun mal à s'intégrer dans le mentalité française!

J'ai la quarantaine et j'ai appris le néerlandais à l'école puis je l'ai à perfectionné à l'univ. Je me débrouille avec ça aux Pays Bas, mais de toute façon, là-bas tout le monde parle anglais.
En Flandre par contre, la langue parlée est au néerlandais ce qu'un César est la ferraille. Une compression, de la bouillie. Je ne comprends rien et personne ne me comprend.
Mon fils apprend l'anglais, puis je le pousserai sûrement vers des langues utiles comme l'espagnol ou l'allemand, voire le russe, l'espagnol et pourquoi pas le chinois.
Le néerlandais? Pourquoi apprendre la langue morte d'un pays qui n'existe plus?
Je suis prêt à discuter en english avec tous les flamands que je croiserai. Je ne tiens pas à leur imposer ma langue, mais bon, je n'ai pas envie de faire perdre son temps à mon gosse. On est à l'heure de l'Europe, non ? Le flamiche n'est guère plus important que le breton ou le basque.
A l'inverse, je suis persuadé qu'il y a des langues plus importantes que le français à apprendre quand on vit en Flandre. L'anglais est incontournable, pas le français.
Assez de combats d'arrière-garde !


samedi 15 décembre 2007

intégration

Indéniablement, nos sociétés européennes sont en proie au doute, semblant incapables de penser leur propre avenir. Partout, les populismes guettent, se nourrissant du ressentiment ambiant, proposant des méthodes simplistes à des problèmes complexes. FN, FPÖ, Vlaams Belang, LPF, UDC...tous voient dans l'immigration la solution miracle aux problèmes de la société.


Face à eux, les démocrates sont parfois dans l'impasse, conscients de la marginalisation de certaines catégories de population, et parfois incapables d'y remédier.


Mais la Belgique est là. Malgré ses dissensions communautaires, malgré ses difficultés institutionnelles, le plat pays qui est le sien à été la matrice essentielle d'une politique aussi audacieuse qu'inattendue: l'intégration par le jeu de mot stupide.



Observez ce paisible commerçant ixellois, vendeur de bandes dessinées, sis chaussée de Wavre:




On peut admirer sa boutique, tomber en pâmoison devant la richesse de sa collection, voire éventuellement envier l'élégance de son gilet bleu ciel, mais on ne peut que rester estomaqué par l'outrecuidance, la folle audace (certains diront le mauvais goût) du nom de son antre du neuvième art.



Et bien cette audace, ce sens de l'à propos constant, cette subtilité dans l'humour, et pour tout dire, cette inventivité perpétuelle, elle est contagieuse, elle se répand, par capillarité, dans tous les pores de la société belge.


Oui, la Belgique intègre ses immigrés. Oui, ils sont heureux dans leur nouvelle patrie. Oui, ils le sont tellement qu'ils ont à coeur d'en adopter les us et les coutumes, fussent-ils navrants. Témoin en est ce restaurant chinois bruxellois, dont la devanture a su capturer avec une rare réussite tout ce qui fait l'essence de la vie bruxelloise: sa science du kitsch de noël , son goût pour les néons clinquants et son amour de la langue de Molière.

Chapeau bas et double ration de frites sauce sichuan pour ce beau pays dont la soft power réside sans équivoque possible dans sa capacité inégalée à rire et faire rire!

mercredi 12 décembre 2007

Inventivité belge

Petit rappel pour ceux qui n'ont pas suivi: ce pays est dorénavant sans gouvernement depuis juin 2007. Pour remettre les choses à leur place, les élections belges ont eu lieu le 10 juin 2007, quasiment en même temps que les législatives françaises. ..

Que s'est-il passé depuis ce temps là? On vous passe le détail des négociations (ou plutôt de l'absence de négociations), la longueur autorisée de ce post n'y suffirait pas. Et puis je me ferais taxer de jacobin français qui simplifie des choses qu'il ne comprend pas et critique sans savoir.


Non, non, ce soir, un hommage plutôt. Aux politiques belges, à leurs conseillers, à Albert II. Hommage à l'inventivité linguistique qui caractérise ce pays en général et cette crise en particulier.


Au commencement était l'informateur. Didier Reynders était son nom. Sa mission (il l'a acceptée): analyser les possibilités de former certaines coalitions au vu des résultats des élections. En l'occurence, le sieur Didier a recommandé une coalition de l'orange bleue, c'est à dire regroupant les libéraux du nord et du sud, et les chrétiens démocrates du nord et du sud. Au passage, les oranges bleues, c'est un film sur tintin. J'adore ce pays!

Mais bon, la situation est complexe et le Roi désigne un médiateur, l'ancien premier ministre Jean-Luc Dehaene qui est chargé de "déminer" le terrain (la Belgique depuis 1914, c'est plein de bombes...). Le gros Dehaene fait son boulot, mais le 15 juillet, il démissionne, parce que Yves Leterme lui a fait comprendre que il voulait bosser.

Place donc à Yves Leterme, premier ministre pressenti, le plein de voix de préférénces côté flamand (côté wallon on l'aime moins depuis qu'il à mis en cause le QI des francophones). Lui son rôle, c'est d'être formateur, c'est à dire de conduire des négociations entre partis pour former un gouvernement.

Oui mais voila, Leterme n'est pas très diplomate et ses partenaires se fâchent. Du coup il démissionne. Ce coup-ci on nomme Herman van Rompuy, bombardé explorateur des tréfonds de la politique belge. Notez que côté flamand, on l'appelle l'éclaireur" (verkenner). Dans les deux cas, ça vous à un côté nostalgiques du Congo.


L'explorateur explore, arrive à coup de mâchette aux serres royales de Laeken et confie au roi que sans doute on pourrait donner une deuxième chance à Leterme pour formater, pardon former un gouvernement.

Oui mais voila, ça patine toujours aussi sec, donc le Roi demande aux présidents de la Chambre, Herman Van Rompuy, et du Sénat, Armand De Decker de "prendre une initiative" afin "d'entamer un dialogue sur la poursuite de l'élaboration équilibrée des institutions du pays" (en gros empêcher que les partis se tapent dessus). Ceux-ci sont des réconciliateurs. Ils préconisent la création d'une Convention pour régler les problèmes. Pourquoi pas, ça ne mange pas de pain.

Le problème est que tout le monde s'engueule toujours autant et donc le 1er décembre, Yves Leterme démissionne. Depuis il a comparé la radio-télé francophone publique à la radio mille collines de sinistre mémoire. Ca continue dans le trip ex-Congo.

Voila, c'est (presque) clair. Les paris sont ouverts sur le prochain nom. La gagnant à droit à un gouvernement pour Noël.

mardi 11 décembre 2007

Doute - Twijfel

C'est amusant, dans n'importe quel autre pays au monde, je n'aurais eu aucun doute que c'était un trucage, mais ici, il y a de fortes chances que ce soit vrai....


lundi 10 décembre 2007

Aéroparking de Charleroi

Tout aéroport digne de ce nom possède un restaurant offrant une vue imprenable sur ses pistes, pour la plus grande joie des petits et des grands qui peuvent, tout en mangeant leur entrecôte-frites, contempler le ballet fascinant des oiseaux d’acier, leurs gracieuses évolutions au sol et leur majestueux envol vers des horizons inconnus. Même le hangar flanquant la ‘piste’ de l’aérodrome de Carcassonne (département de l'Aude, France) est doté de cet équipement indispensable, c’est dire…

A l’aéroport de Charleroi, la terrasse de l’unique restaurant donne sur l’entrée du parking, permettant ainsi à toute la famille d’admirer la vétusté du parc automobile local – et de se prendre dans la gueule les gaz d’échappement et autres odeurs de mazout qui agrémentent si bien les croquettes aux crevettes grises.

vendredi 7 décembre 2007

La Belgique, ça déménage !

Le potentiel tragi-comique d’un déménagement, quel que soit l’endroit où il se pratique, est assez élevé : songeons à l’orteil écrasé de l’ami trop serviable - mais pas assez costaud, à l’affaissement intempestif de l’armoire Ikea (pourtant montée avec tant de soin, soupir), à l’inondation provoquée par le débranchement de la machine à laver, etc. Tout ceci peut arriver n’importe où… mais ce que j’ai vécu il y a deux semaines ne pouvait se passer qu’en Belgique, ça c’est sûûûrrr !

Ici, pour déménager, il faut d’abord réserver des emplacements devant l’immeuble que l’on quitte et celui où l’on s’apprête à s'installer, afin que les déménageurs puissent opérer « à leur aise ». Ces emplacements sont délimités par des panneaux mobiles à demi rouillés, dont l’apparition au petit jour est de nature à semer la terreur et la confusion dans tout un quartier : puis-je me garer ici ou là ? Dans quel sens part la flèche marquant l’espace interdit ? Quelles sont les dates concernées (elles sont griffonnées en tout petit à la craie) ??? Ces panneaux-épouvantails, franchement très moches, font partie intégrante du paysage urbain bruxellois, au même titre que les sacs poubelle jonchant les trottoirs deux fois par semaine – mais c’est un autre sujet…

Une fois les panneaux installés par les services communaux, il ne reste plus qu’à espérer que les gens les voient… Evidemment, dans mon cas personne n’avait rien vu et à 7h30, le jour J, je me voyais contraint d’appeler le commissariat pour demander l’enlèvement des véhicules. « Très bien, la patrouille va passer », me dit-on. Un peu alarmé par la vaguitude de la réponse (comme dirait Ségofucius sur la muraille de Chine), je demande des précisions sur le délai d’intervention et le brave agent me dit alors : "Une demi-heure maximum mais en attendant si vous pouvez relever les plaques on va vérifier si les propriétaires habitent dans la rue et on va les appeler pour gagner du temps." Waouh, me dis-je en m’exécutant illico (et in pyjamae), quelle efficacité, ça va pas traîner ! Bien sûr lorsque la patrouille arrive une heure plus tard, elle s’empresse aussitôt de… prendre pour son temps pour : d’abord relever les plaques des voitures ; puis appeler le central et lui communiquer les numéros ; ensuite attendre que le central rappelle pour l’informer que non, les propriétaires des véhicules ne sont pas domiciliés dans la rue ; et enfin, enfin, daigner appeler une dépanneuse, qui arrive royalement à 9h30…
Pendant ce temps-là nos déménageurs, arrivés à 8h et dont les services font l’objet d’une tarification horaire, ne savent bien sûr rien faire. L’équipage est ainsi constitué : 2 hommes, 1 camion et 1 petit camion-élévateur. Notons au passage la joliesse du mot ‘élévateur’, qui mériterait de passer dans le vocabulaire politique belge – après l’explorateur, le formateur, nous aurions ainsi l’élévateur (de niveau bien sûr). Mais je m’égare encore une fois… Donc il ne se passe rien, jusqu’à ce coup de théâtre : le camion-élévateur se barre avec son conducteur, sans un mot d’explication ! Je m’enquiers de la situation auprès du 2ème type, lequel m’explique un peu embarrassé que son pseudo ‘collègue’ était en fait un sous-traitant qui refusait de faire autre chose que conduire l’élévateur et, à la rigueur, poser des objets sur le plateau mais pas plus hein, faut pas pousser quand même. Bref, le temps de renvoyer ce premier travailleur ultra-spécialisé (voire carrément feignasse), de faire venir un second 'vrai' déménageur et un élévateur, l’horloge sonnait les dix coups et demi de 10h30… A part quelques cartons, rien n’avait encore été sorti de notre appartement, et à ce rythme-là je me voyais bien devoir payer le loyer du mois suivant.
Mais bon, ayant enfin affaire à deux vrais professionnels surentraînés, disposant de conditions idéales (matériel rangé comme à la parade, espace disponible en quantité, temps sec, vent faible), on allait voir ce qu’on allait voir… Et on a vu : désorganisés, mous du genou, et surtout lents, incroyablement lents, nos deux pieds nickelés ont mis plus de 7 heures à réaliser un déménagement qui, dans n’importe quelle autre contrée, aurait pris deux fois moins de temps. A la fin de la journée, plongé dans un état de consternation hébétée, j'ai à peine réagi lorsqu'on m'a réclamé le tiers de mon salaire mensuel... en liquide (vous m'épargnez peut-être les 25 centimes ? non, bon, tant pis...).

Terminons par un conseil (européen, comme il se doit) : si les institutions de l'UE sont un jour amenées à quitter Bruxelles en raison d'une subite détérioration de la situation politique belge, surtout, surtout qu'elles fassent appel à des déménageurs de leur nouveau pays-hôte. Sinon, deux mandatures n'y suffiront pas !

jeudi 6 décembre 2007

Des files et des trous

Nouvelle incongrue attrapant le regard dans le "20 minutes" du matin, les "files" nocturnes de parents désirant inscrire leurs enfants à l'école.

On n'a pas tout compris, mais apparemment pour inscrire un gosse au lycée en Wallonie, il faut prévoir son siège pliant, son thermos et sa couverture, et passer la nuit dehors, grâce à un décret de la ministre Maria Arena.

C'est expliqué ici sur ce blog mieux renseigné que le nôtre!

On se demande par contre quel décret oblige tout résident de la région de Bruxelles à aller chercher impérativement ses colis sous un pont à Anderlercht. L'unique bureau bruxellois des "Taxi post" rend dérisoire les plaintes du paysan creusois forcé de faire 5 kilomètres pour trouver un bureau de poste. L'habitant du nord de bruxelles lui doit traverser la ville dans les "files" ou emprunter des bus hasardeux pour se rendre "Quai de Biestebroek", et compter sur un autochtone sympathique pour lui indiquer le chemin d'un bureau bien entendu bondé de gens impatients et passablement énervés par les deux ou trois employés la plupart du temps incapables de trouver les paquets ou de faire marcher le terminal bancontact... un colis parti de Bretagne a ainsi mis 10 jours (en prioritaire) à parvenir jusqu'à Bruxelles, et j'ai pu le récupérer après 1H30 de transports aller-retour. Sachant que j'ai un bureau de poste à 5 minutes de chez moi, c'est un peu frustrant.

Voila pour les files. Pour les trous, j'ai un grand regret, ne pas avoir pris tous les jours en photo l'avenue des arts, que je parcours tous les matins depuis 1 an : A Bruxelles, on aime creuser des trous. Les reboucher. En creuser un autre dix mètres plus loin. Et trois semaines plus tard, recreuser la où on a déja creusé. Est-ce une politique novatrice de lutte contre le chômage? Est-ce là la version belge des travaux forcés, à l'image des Daltons broyant des pierres sous la surveillance de Rantanplan? Toujours est-il que vivre et travailler à Bruxelles force à faire de bonnes provisions de cirage: le centre névralgique de la capitale européenne, l'entrée du quartier européen, est généralement un vaste champ de boue. Un coup d'oeil à l'angle de l'avenue des arts et de l'avenue Joseph II vous réjouira : un immeuble a été totalement rasé, et le nouvel immeuble ambitieux qui le remplacera doit être livré... FIN 2008. En cette fin 2007, c'est pour l'instant un joli trou rempli de gravats, sur lequel personne n'a travaillé depuis la destruction de l'immeuble.

Inutile de parler du quartier du midi puisqu'on le fait ici, sur un site qui permet de mieux comprendre pourquoi la première vision du touriste arrivant en Eurostar ou Thalys est un champ de ruine, une mare de pisse et une forêt de papiers gras.

mercredi 5 décembre 2007

A tombeau ouvert

On vous a beaucoup parlé ici de la STIB. En mal.

Récapitulons pour les nouveaux arrivants: la STIB (Société des Transports Intercommunaux de Bruxelles) s'honore de son service client inexistant, de son réseau désarticulé, de la livrée jaune pisseuse de ses bus et trams (maintenant en transition vers un orange gerbe et un gris de ciel bruxellois), et surtout, de la ponctualité toute théorique de ses engins.

Ses usagers réguliers vous feront également part de leurs frayeurs multiples au cours de leurs voyages STIBiesques. Si le métro s'avère relativement sûr, les trams et les bus le sont nettement moins. Dans nulle autre ville au monde vous ne trouverez autant d'histoires d'usagers frisant l'apoplexie après que leur tram soit 1. resté accroché au capot d'une automobile innocente 2. passé de 60 à 0 km/h en deux secondes 3. resté coincé sur l'embranchement rouillé/gelé/volé (pas de mentions inutiles).

Nous sommes plusieurs, en cercle privé, à soupçonner que le pool des conducteurs de tram de la STIB soit constitué des recalés des examens de chauffeurs de bus, en vertu de la difficulté plus grande à sortir de la route sur des rails (mais là non plus n'allez pas sous-estimer le talent des traminots bruxellois....).

A mon grand plaisir, la signalisation routière belge reconnaît dorénavant les risques encourus par les usagers en avertissant blanc sur bleu le chaland:

N'allez pas dire que vous n'étiez pas prévenus!

Eenvoud maakt macht, comme ils disent

Blague (belge): que fait l'administration belge quand elle se rend compte qu'elle ne cesse de mettre en place des absurdités (du genre de celle sur les pompiers dont nous vous parlions la semaine dernière)?

Réponse: elle instaure un secrétariat d'Etat à la simplification administrative. Qui lui même crée une Agence Exécutive. Qui met en place un site web pour recenser les absurdités en question. Et on baptise le tout du nom de...kafka.be!!!! Déjà, comme simplification, on fait mieux.

La raison? Eh bien parce que "nous aussi nous avons des petites règles absurdes [non, non, du tout, où donc allez-vous chercher cela...], des procédures qui semblent être faites pour la seule raison de nous rendre la vie difficile ainsi que des formulaires et des prescriptions incompréhensibles dont plus personne ne sait à quoi ils servent - ou à quoi ils ont un jour servi."

Reste bien sûr à savoir si cela marche...J'ai rapidement regardé les résultats, il y a quelques chose sur le "guichet unique pour la pêche en mer et la navigation intérieure", et la "suppression de 2 registres pour les garagistes" (tous deux me paraissent être à haut potentiel...), mais rien sur la STIB ou l'enregistrement à la commune....à suivre.

dimanche 2 décembre 2007

Les chiffres romains, ça non plus on sait pas faire.

« Horum omnium fortissimi sunt Belgæ », les Belges sont les plus forts de tous les peuples de la Gaule disait le père Jules (relisez vos classiques d'Astérix). Du coup, le territoire belge a toujours été un endroit où la civilisation romaine a pénétré plus lentement qu'ailleurs, notamment en ce qui concerne la numérotation. Une nouvelle preuve il y a une semaine dans cette rue bruxelloise:


On comprend pourquoi le pays a embrassé la numérotation arabe avec entrain.