Ce matin, l'Europe toute entière célèbre ou pleure la victoire de l'équipe espagnole en finale de l'Euro 2008. Sauf les Belges.
Car les Belges ont mieux à faire. Effondrés de ne pas s'être qualifiés pour la phase finale, ils ont décidés de s'atteler aux grands remèdes. Si le foot belge n'est pas performant, quelle peut en être la cause? Mais voyons, c'est bien sûr: c'est parce ce qu'il n'est pas communautarisé!!!
Ce week end, les grands argentiers du football belge ont donc décidé que le football amateur, de la 4e provinciale à la 3e nationale, en passant par les dames et les jeunes, serait "splitsé" en deux ailes linguistiques. Quant aux pros, il n'en sortent pas indemnes, puisque les clubs ne percevront pas "een vlaamse euro" si leurs jeunes pousses ne sont pas clairement identifiées sur le plan linguistique.
La raison en est simple: Bert Anciaux, ministre en charge du sport en Flandre, promet de verser chaque saison 2 millions à la nouvelle Fédération, ainsi que de contribuer à la construction des nouveaux stades qu’entendent ériger des Villes comme Bruges, Anvers, Genk et Gand en vue de pouvoir répondre au cahier des charges qu’impliquerait une candidature belgo-néerlandaise à l’organisation de la Coupe du monde 2018. Parions au passage qu'à ce rythme, ce sera une candidature néerlando-flamande!
Quant aux clubs bruxellois, ils pourront bien entendu toucher de l'argent...à condition qu'ils s'affilient à la fédération flamande. Sans commentaire.
Côté wallon, on s'organise, et un lobby intense est est branle. Le ministre de tutelle côté francophone s'appelle...Michel Daerden. Pauvres francophones!
lundi 30 juin 2008
jeudi 19 juin 2008
le couloir du BHV
Un article technique et politique à la fois aujourd’hui, préparez vous…
On vous a mentionné en passant le fléau communautaire qui ravage le royaume. Il se focalise actuellement sur un débat très belge : BHV. Ce n’est pas le grand bazar de l’hôtel de ville (à prononcer en roulant les « r » à la belge), on n’y vend pas des tournevis, ça veut dire Bruxelles Halle Vilvoorde. Et c’est quand même bien le bazar (le brole diront certains belges). En gros, c’est toute la question de ces communes autour de Bruxelles, administrativement en Flandre, mais qui bénéficient, fruit d’un compromis à la belge des années septante, du droit de se faire juger en français (on simplifie).
Pour les Flamands, c’est insupportable et cela nuit à l’unité linguistique de leur belle province. Pour les francophones, c’est une question de principe également, il faut protéger les droits des minorités francophones (parfois majoritaires dans certains villages) qui ne vivent pas administrativement dans la région bilingue de Bruxelles capitale.
Beaucoup de plans ont été échafaudés, je vous passe le détail, et en gros, il est probable que le gouvernement Leterme saute sur la question (vous savez, le gouvernement qu’on a mis 10 mois à avoir).
Ce qui nous intéresse aujourd’hui, c’est ce qui ressort d’une indiscrétion des négociateurs : pour remédier à la situation, ; on créerait un corridor: 2,5 km de large, 3,5 de long, genre Berlin Tempelhof durant la guerre froide, Moïse et la mer Rouge….Le but : relier la mère patrie Wallonie aux enfants francophones isolés de Bruxelles.
Les questions qui agitent le landerneau à l’heure actuelle sont les suivantes (FAQ):
- Je suis flamand, j’habite à Linkebeek à l’ouest du corridor et veut rendre visite à ma grand mère à Hoeilaart, à l'est du dit corridor: dois-je faire le tour de Bruxelles, ou pourrais-je bénéficier d’une facilité de visa ?
- Je suis wallon, lorsque je vais travailler à Bruxelles, le corridor sera-t-il protégé par des soldats (ceux qu’ont pas de munitions, voir note précédente) pour me protéger des snipers flamands embusqués dans les arbres ?
Au delà du ridicule consommé de l’idée, l’inquiétant, c’est que l’on en arrive à discuter au plus haut niveau de ce genre de conneries. Dorénavant, les Wallons raisonnent comme les Flamands, en terme de frontières administratives d’Etat, en vue d’une sécession à venir (car il s’agit bien de cela, définir les frontières des futurs Etats). Le vivre ensemble belge est moribond, et tout d’un coup, ça devient beaucoup moins drôle.
On vous a mentionné en passant le fléau communautaire qui ravage le royaume. Il se focalise actuellement sur un débat très belge : BHV. Ce n’est pas le grand bazar de l’hôtel de ville (à prononcer en roulant les « r » à la belge), on n’y vend pas des tournevis, ça veut dire Bruxelles Halle Vilvoorde. Et c’est quand même bien le bazar (le brole diront certains belges). En gros, c’est toute la question de ces communes autour de Bruxelles, administrativement en Flandre, mais qui bénéficient, fruit d’un compromis à la belge des années septante, du droit de se faire juger en français (on simplifie).
Pour les Flamands, c’est insupportable et cela nuit à l’unité linguistique de leur belle province. Pour les francophones, c’est une question de principe également, il faut protéger les droits des minorités francophones (parfois majoritaires dans certains villages) qui ne vivent pas administrativement dans la région bilingue de Bruxelles capitale.
Beaucoup de plans ont été échafaudés, je vous passe le détail, et en gros, il est probable que le gouvernement Leterme saute sur la question (vous savez, le gouvernement qu’on a mis 10 mois à avoir).

- Je suis flamand, j’habite à Linkebeek à l’ouest du corridor et veut rendre visite à ma grand mère à Hoeilaart, à l'est du dit corridor: dois-je faire le tour de Bruxelles, ou pourrais-je bénéficier d’une facilité de visa ?
- Je suis wallon, lorsque je vais travailler à Bruxelles, le corridor sera-t-il protégé par des soldats (ceux qu’ont pas de munitions, voir note précédente) pour me protéger des snipers flamands embusqués dans les arbres ?
Au delà du ridicule consommé de l’idée, l’inquiétant, c’est que l’on en arrive à discuter au plus haut niveau de ce genre de conneries. Dorénavant, les Wallons raisonnent comme les Flamands, en terme de frontières administratives d’Etat, en vue d’une sécession à venir (car il s’agit bien de cela, définir les frontières des futurs Etats). Le vivre ensemble belge est moribond, et tout d’un coup, ça devient beaucoup moins drôle.
t'as pas 100 balles?
Communiqué de presse:
L'armée manquera prochainement de munitions, annoncent ce samedi le quotidien flamand Het Laatste Nieuws et les journaux du groupe Sud Presse, qui soulignent qu'il ne s'agit pas d'une blague mais d'une information dévoilée par le nouveau site paracommando.com.
Cette situation est la conséquence de l'annulation d'une commande urgente de 5 millions de cartouches "pour une raison stupide", précisent les journaux de Sud Presse. Selon eux, certaines virgules ont été oubliées sur la commande et l'inspecteur des Finances l'a donc refusée.
Selon le principal syndicat militaire, "la situation est dramatique". D'après plusieurs calculs, chaque soldat devra en effet se contenter de 4 cartouches d'ici à avril 2009. "Durant les exercices, nous devons crier "Pan! Pan!" au lieu de tirer réellement", affirme un officier. En Afghanistan, les militaires belges disposent "de 215 cartouches par homme alors qu'un soldat, dans le feu de l'action, a besoin d'au moins 2.000 balles".
Du côté de la Défense, on tente de dédramatiser en affirmant que l'armée peut tenir jusqu'à la prochaine livraison de munitions. (belga/7sur7)
Y a des fois, je sais même pas quoi ajouter...tout est dit. Je vous ai rajouté, pour être complet, une pub de l'armée belge...y a pas de doutes, ils ont besoin de compétences!
L'armée manquera prochainement de munitions, annoncent ce samedi le quotidien flamand Het Laatste Nieuws et les journaux du groupe Sud Presse, qui soulignent qu'il ne s'agit pas d'une blague mais d'une information dévoilée par le nouveau site paracommando.com.
Cette situation est la conséquence de l'annulation d'une commande urgente de 5 millions de cartouches "pour une raison stupide", précisent les journaux de Sud Presse. Selon eux, certaines virgules ont été oubliées sur la commande et l'inspecteur des Finances l'a donc refusée.
Selon le principal syndicat militaire, "la situation est dramatique". D'après plusieurs calculs, chaque soldat devra en effet se contenter de 4 cartouches d'ici à avril 2009. "Durant les exercices, nous devons crier "Pan! Pan!" au lieu de tirer réellement", affirme un officier. En Afghanistan, les militaires belges disposent "de 215 cartouches par homme alors qu'un soldat, dans le feu de l'action, a besoin d'au moins 2.000 balles".
Du côté de la Défense, on tente de dédramatiser en affirmant que l'armée peut tenir jusqu'à la prochaine livraison de munitions. (belga/7sur7)
Y a des fois, je sais même pas quoi ajouter...tout est dit. Je vous ai rajouté, pour être complet, une pub de l'armée belge...y a pas de doutes, ils ont besoin de compétences!

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